Moelleuses et savoureuses, les sardines débarquées dans le port vendéen sont préparées à l’ancienne ! Une qualité qu’atteste depuis 2001 le Label Rouge apposé sur ces conserves. « À la fraîche, à la sans sel ! », criaient les marchandes de poisson de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour haranguer les badauds. Une devise toute trouvée pour la Confrérie de la Sardine, ambassadrice depuis 1991 du petit poisson bleu vendéen. Si on la retrouve un peu partout du Sénégal à l’Écosse, en passant par la Méditerranée occidentale, la Sardina pilchardus s’épanouit particulièrement dans le Golfe de Gascogne.
Le coin a des atouts : le Gulfstream qui offre au bon moment une température idéale au développement du poisson d’argent, des fonds riches en gravières entre le phare des Corbeaux (Île d’Yeu) et le phare de la Baleine (Île de Ré), meilleurs pour la qualité des sardines que la vase. Le début de l’activité sardinière à Saint Gilles date de 1875 mais il faut attendre la généralisation de l’appertisation pour qu’elle prenne tout son essor donnant naissance à de belles aventures industrielles comme les Établissements Gendreau et ses fameuses conserves « Les Dieux ».